Agnès à Paris

Il fait frais aujourd’hui, je porte une robe beige courte un peu légère avec un empiècement au crochet dans le dos. J’en suis contente car c’est un achat pas cher (12€) chez Babou en début de saison ! Je porte dessous un pull rayé très moulant et à large col et mes bottes Texto taupe. Mon loden beige Zara, des collants beige en laine et une écharpe m’aideront à lutter contre le froid. Mauvaise surprise au petit déjeuner, il me semble entendre « Messieurs Dame ». J’ai dû rêver, ce n’est pas possible !

Nous allons ensuite faire peu de shopping aux Halles. Nous commençons par New-Look où nous avions trouvé de jolies chaussures pas chères la dernière fois. Pas de chaussures cette fois ci, il faut dire que la saison n’est pas aux ballerines et leur choix de bootes n’est pas fabuleux. Par contre, si vous voulez de la chaussure à talons de 12 pour les fêtes, vous pouvez y aller ! Et dans toutes les pointures ! Au final, je trouverai tout de même de jolies boucles, enfin non, c’est Christiane qui les a trouvées ! Et une étole beige à porter sur le manteau que vous verrez sur les photos et une jolie fleur pour décorer nos vestes. C’est moi qui vais payer à la caisse et là, la vendeuse me dit « C’est Trésor ? ». Un peu interloquée, je mets un moment à réagir et à réaliser qu’elle me parle de mon parfum ! « Oui, c’est bien ça ! ». C’est rigolo, c’est bien un truc de fille ça ! Nous passons ensuite chez Morgan et Naf-Naf, mais sans réel entrain. Il faut dire qu’il fait aussi chaud dans les magasins qu’il fait froid dehors, il faudrait presque être en petit robe d’été ! Toujours est-il que cela ne nous incite pas à entrer dans les cabines pour essayer ! Chez Bershka, je trouve tout de même une robe grise légère et un gilet rouge brique.

Nous repassons un peu en extérieur pour aller nous faire une pause-café. Nous allons Rive Droite sur la place des Innocents, il fait toujours un peu frais mais nous nous installons tout de même en terrasse, avec le soleil c’est supportable et cela nous permet de regarder les gens qui passent. Et naturellement de faire des commentaires dessus, un de nos passe-temps préférés !

Nous continuons ensuite notre promenade par la rue de Rivoli où nous allons visiter Minelli, André et HM. Chez ce dernier, malgré une queue incroyable pour les cabines, je trouverai une jupe grise en dentelle et un petit haut gris croisé froissé. J’essaye également une robe violette asymétrique en jolie maille polyester, elle est bien sur moi, mais je me suis raisonnable et je me dis que j’aurai fort peu d’occasion pour la porter… J’essaye aussi une robe dans la même maille mais nude et à manches courtes, pour le coup cela ne me va pas, cela fait fade sur moi. Chez Zara, je repère une jolie cape en laine pour Christiane, il y a longtemps qu’elle en cherchait une et celle-ci lui va très bien. Je l’ai forcée un peu à la prendre bien qu’elle ne soit pas soldée car je me dis qu’on ne la retrouvera pas ailleurs. Au final, nous la reverrons soldée en Espagne début Janvier. On ne peut pas toujours faire de bonnes affaires…

Ce n’est pas le tout, l’heure avance et il est temps de prendre des forces pour la soirée. Nous allons donc prendre une caipi qui tardera un peu à arriver sur la rue de Rivoli. Nous rentrons ensuite à l’hôtel pour nous changer. Je mets évidemment ce que nous avons acheté cet après-midi, la jupe en dentelle grise avec le petit haut gris et le gilet brique, plus mon loden avec la nouvelle étole beige et une écharpe blanche et noire. Et je ressors de veilles bottes noires en velours rasé d’il y a 2 ans, avec un petit talon qui s’avère un peu tordu à la fin de la soirée ! Le principe des chaussures à bascules sans doute ! Comme d’habitude, nous prenons notre petite coupe de Champagne au bar de l'hôtel. Pour celles qui s’inquiètent, à juste titre, de ces dépenses somptuaires, je tiens à préciser que c’est offert par l’hôtel grâce à ma carte Accor…

Nous prenons ensuite un taxi car nous allons voir le spectacle de Guy Carlier au studio Champs Elysées sur l’avenue Montaigne et ce n’est pas très pratique d’accès en métro. Et nous avons raison car cela nous permet de profiter d’une très belle vue de nuits des décorations de Noël sur l’avenue Montaigne. Arrivées au théâtre, nous avons un petit moment d’inquiétude, le hall est plain à ras bord de personnes du 4^ème âge, oui, le 3^ème est dépassé depuis longtemps. Est-ce là le public de Guy Carlier ? Nous sommes vite rassurées, une pièce de Jean Piat se joue dans une seconde salle ce soir ! Le spectacle est très bien, je le recommande chaudement. Bien que je ne sache pas si il se jour encore alors que j’écris ce récit au mois de Février… Nous reprendrons ensuite un taxi pour aller diner chez César. Le chauffeur à qui j’indique la rue me demande, « Quel numéro madame ? », j’aime ! Après un repas tranquille chez César nous rentrerons en métro à l’hôtel, assez de frais de taxi pour aujourd’hui !